Le premier ministre hongrois Viktor Orban a invité jeudi 4 août lors d’un déplacement au Texas les conservateurs américains à «unir leurs forces» dans le combat qu’il entend mener contre les «progressistes de gauche». «Nous devons coordonner le mouvement de nos troupes, parce que nous faisons face au même défi», a lancé le dirigeant nationaliste, invité à la grand-messe des conservateurs américains à Dallas, où Donald Trump doit aussi s’exprimer.
«Les progressistes d’aujourd’hui tentent de séparer la civilisation occidentale de ses racines chrétiennes», a accusé le dirigeant assurant que «les horreurs du nazisme et du communisme se sont produites parce que certains Etats occidentaux avaient abandonné leurs valeurs chrétiennes».
Tonnerre d’applaudissements
Sous un tonnerre d’applaudissements, le dirigeant de 59 ans a insisté sur la nécessité de «reprendre le contrôle des institutions» à Washington et à Bruxelles, évoquant notamment les prochaines élections américaines de mi-mandat, en novembre. «Je suis ici pour vous dire que nous devons unir nos forces», a lancé le dirigeant, invitant les conservateurs à «créer leurs propres règles» contre une «guerre culturelle».
Dans un virulent discours le 23 juillet, Viktor Orban avait déjà rejeté la vision d’une société «multi-ethnique». «Nous ne voulons pas être une race mixte», qui se mélangerait avec «des non-Européens», avait-il déclaré, suscitant une pluie de condamnations de l’Union européenne et des États-Unis.