La Suède expulse tous les migrants qui gagnent moins de 2 322 euros. Serait-ce une idée pour l’Autriche ? [NOTE : l’article est traduit de l’allemand au français. Source]
Une fois de plus, les pays d’Europe centrale se tournent vers le Nord, et une fois de plus, la Suède attire l’attention avec une solution marquante . Les exigences de revenus pour les migrants ont été doublées. En clair, cela signifie que ceux qui gagnent moins de 2 322 euros par mois doivent maintenant partir.
C’est une approche totalement nouvelle que la ministre de la Migration, Maria Malmer Stenergard, souhaite mettre en place pour réduire l’immigration en Suède. Ceux qui gagnent moins de 27 000 couronnes devront être expulsés du pays. Selon le gouvernement de Stockholm, l’immigration pourrait être réduite de milliers de migrants avec cette décision, car la catégorie des emplois à bas salaire disparaîtrait simplement.
Actuellement, 70 % des immigrés gagnent suffisamment pour rester sur place
Il est “complètement déraisonnable” que des personnes de l’autre bout du monde viennent en Suède pour un salaire mensuel de 1 120 euros. “Ceci est une partie importante du changement de paradigme que nous opérons dans le domaine de l’immigration”, a déclaré Stenergard.
Selon le gouvernement, 30 % des étrangers actuellement présents dans le pays seraient concernés par la nouvelle réglementation. Et cela pourrait même augmenter à l’avenir. Le gouvernement prévoit même d’augmenter davantage les exigences de revenus pour les travailleurs migrants, jusqu’à 3 151 euros dans les prochaines années !
Réaction à l’attentat terroriste de Bruxelles
L’assassinat terroriste de deux fans suédois de football ne reste pas sans conséquences : le gouvernement souhaite rendre l’accès aux prestations sociales plus difficile pour les groupes de migrants en provenance de pays non-européens.
“Depuis 2012, plus de 770 000 personnes en provenance de pays extérieurs à l’Union européenne et à l’Espace économique européen ont immigré en Suède”, ont souligné les dirigeants de la coalition à trois partis et du parti des Démocrates suédois. “En combinaison avec une politique d’intégration qui n’a pratiquement imposé aucune exigence aux migrants et n’a offert aucune incitation à s’intégrer dans la société, l’immigration massive a créé une Suède divisée”, ont écrit les chefs de parti, se plaignant de “l’isolement, de l’exclusion sociale, du chômage, de mauvaises performances scolaires et d’un manque de valeurs suédoises communes” de ces étrangers, dans un article rédigé conjointement.
