NOTE : le ton de l’article orienté ne doit pas vous déstabiliser. C’est une traduction du New York Times.
WASHINGTON — Pour le vice-président Mike Pence, le moment de vérité était arrivé. Après avoir passé trois ans et 11 mois à naviguer dans les eaux troubles de l’égo du président Trump, après s’être tu pendant tout ce temps, après tout ces moments où il a dû ravaler sa fierté, faisant preuve d’un silence stratégique et de flatteries sophistiquées afin de rester dans les bonnes grâces de son chef, voilà que le président le maudissait.
Le président Trump ne supportait pas que Mike Pence refusât d’annuler l’élection. Au cours d’une série de meetings, le président ne cessait d’insister, alternant entre persuasion et intimidation. Enfin, juste avant que Mike Pence ne soit allé au Capitole afin de superviser le décompte des voies électorales mercredi dernier, le président Trump l’a appelé à sa résidence afin d’insister une dernière fois.
“Soit l’Histoire se souviendra de vous comme un patriote, soit l’Histoire se souviendra de vous comme une fiotte” lui a dit le président, selon deux individus mis au courant de la conversation. L’engueulade entre les deux plus grands élus de la nation a tourné au drame quand Donald Trump a critiqué publiquement le vice-président lors d’un meeting incendiaire et a envoyé des partisans agités au Capitole où ils ont pris d’assaut le bâtiment. Certains scandaient “Pendons Mike Pence“.
Traduction : Stephen Ferreira de Sousa