Je ne suis pas l’auteur de ce texte, mais je l’ai apprécié, aussi j’ai décidé de le partager sur mon blog :
“En tant que Français désireux d’empêcher la chute de mon pays, j’ai récemment entrepris d’étudier la vie des grands hommes de France qui ont, durant leur vie, œuvré à en changer le destin. En effet, quoi de mieux que d’apprendre les méthodes, les habitudes, les secrets de ces personnages afin d’en retenir des principes et maximes pour ma vie personnelle afin de me préparer, ou d’en préparer d’autres, à devenir les Grands Hommes qui remettrons le pays dans le Droit chemin ?
Pour aller au bout de cette démarche, je me suis mis en tête de lire la biographie de Napoléon écrite par Bainville ; je n’ai pas lu beaucoup d’ouvrages sur Napoléon, mais ce que je peux dire c’est que ce livre est un chef d’œuvre qui rend hommage à Napoléon, tout en étant critique sur le personnage. N’étant pas particulièrement Bonapartiste, j’admire néanmoins la fulgurance de cet homme et de son destin.
Ce que je pense avoir réussi à comprendre chez Napoléon, c’est les conditions de son accession au pouvoir. Il y a trois déterminants dans la réussite de Napoléon : son travail, son intelligence et les circonstances de son temps. Appliqué à ma vie personnelle, le travail est le seul que je puisse piloter, mon intelligence ne dépend pas ou peu de moi et les circonstances sont dictées par l’Histoire. Le travail est donc le seul élément qui doit faire l’objet de l’attention des nationaux désireux de changer le destin de leur pays.
Napoléon, par son travail, a créé les conditions de sa réussite. Dieu comme Napoléon a travaillé dans sa jeunesse ! Il lisait, lisait, annotait énormément de livres, des classiques grecs et romains, des lectures sur l’Orient, les philosophes des Lumières, … Si bien, qu’arrivé au sommet du pays, au gré de circonstances heureuses, il était fin prêt pour le diriger. Tout son savoir accumulé le rendait à l’aise sur des sujets variés, du juridique à l’économique en passant par la guerre.
Alors quoi ! Si nous voulons changer le destin de notre pays, c’est à nous de nous mettre en position de prendre les rênes si les circonstances se présentent. Travaillons, lisons, annotons fiévreusement, devenons les meilleurs, les plus cultivés, les plus agiles intellectuellement, prenons les places importantes. Le nombre de victoires que nous remporterons demain est directement lié au nombre de livres que nous lirons aujourd’hui. C’est tellement vrai que le premier échec militaire de Napoléon, l’Espagne, était un des rares pays sur lequel Napoléon n’avait jamais rien lu dans sa jeunesse…
J’ai compris en lisant Bainville et d’autres auteurs que quel que soit le régime politique d’un pays, le sort de ce même pays est fixé par un petit nombre de personnes. Napoléon a été propulsé au pouvoir par un coup d’état mené par une petite coalition de membres du Directoire, avec le soutien opportun de quelques militaires. De ce constat, on peut tirer cette conclusion : la démocratie à grande échelle est une imposture, la plupart du temps, ceux pour qui on doit voter ont été choisis par d’autres.”