Billet d’humeur – La rentrée scolaire de ma fille, à Bucarest – Expatriation, Famille, bonheur

Ce texte a été publié initialement sur Telegram, ici : https://t.me/danielconversano/5210


“C’était la rentrée pour ma fille. Après la maternelle, l’école élémentaire.
Environ 300 enfants étaient regroupés dans la cours, pour écouter le discours des chefs de l’établissement. Les détails :

  • J’habite à Bucarest, intra-muros, capitale de la Roumanie
  • Ma fille a 6 ans, c’était son premier jour de Cours préparatoire, C.P, comme on le dirait en France.
  • L’intégralité des 300 élèves étaient EUROPÉENS. Comme leurs parents, présents également en ce jour. Du reste, j’étais probablement l’un des seuls non-roumains dans la foule
  • Le drapeau de la Roumanie était déployé près de la directrice de l’école
  • La cérémonie a commencé par la diffusion de l’hymne de la Roumanie, fredonné doucement par les parents
  • Il y avait un policier, qui a pris la parole (je ne sais pas exactement pourquoi, mais c’est arrivé)
  • Un homme d’église est venu à la tribune, et a fait prier tout le monde. Une bonne partie des enfants connaissaient la prière, et ont récité le chapelet orthodoxe
  • La maîtresse de ma fille nous a dirigés vers la classe. Elle porte une grande croix autour du cou. Je précise que ma fille n’est pas dans une école religieuse. Elle est dans une école publique d’un quartier plutôt populaire (enfants du prolétariat, et de la classe moyenne naissante ici)

Ce bain monoethnique et monoculturel, cette ambiance de paix, ces sourires de confiance entre enseignants, officiels, parents et enfants, cette sensation intime que tous font partie d’une seule et même grande famille, c’est tout simplement le paradis.

🔔 Rien de ce que j’ai écrit plus haut n’est imprécis, faux ou exagéré. C’est la réalité de ma vie à l’instant T, dans une grande capitale européenne, de près de 2 millions d’habitants.
Ce monde existe quelque part. Ne laissez personne en France ou ailleurs, vous faire croire que c’est une utopie. C’est concevable, ça existe encore, et on l’espère ici, pour toujours.”

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