Réflexion, à propos de l’évolution des discours politiques en France.
Les défaitistes et les abstentionnistes (j’emploie les mots sans colère, de façon descriptive) vous sortent toujours des extraits des années 70 ou 80 pour vous convaincre que la libération de la parole actuelle n’est qu’une illusion. On trouve en effet dans les archives de ces époques, des politiques, parfois même des partis de pouvoir, qui tiennent des propos durs et rationnels sur la nécessité d’arrêter l’immigration, les incompatibilités de civilisation, etc.
Et c’est vrai, MAIS :
Il y a eu ensuite trois décennies noires pour l’expression du bon sens de droite, grosso modo, entre 1985 et 2015. Au cours de cette période, le FN était le seul parti d’importance a dire des vérités et il était extrêmement diabolisé.
Je peux vous assurer qu’il était inconcevable, le lendemain du premier tour 2002, d’aller au collège et d’annoncer à vos amis que vos parents avaient voté pour Jean-Marie Le Pen. C’était quelque chose qui allait au-delà de la peur, ça n’était même pas pensable. Comme montrer son zizi devant tout le monde est impensable. Le tabou était énorme. Les Arabes étaient GENTILS. Dire, penser le contraire, était quasiment vu comme de la folie.
Les discours étaient totalement verrouillés à la télévision. Tout le monde était de gauche. C’était la norme, et même plus : c’était la condition d’existence médiatique numéro 1. Même chose dans la société.
Je crois que j’ai commencé à admettre publiquement mes opinions autour de 2008, 2009. Et je n’ai pas commencé par dire “Vive les Blancs”, j’ai commencé en relayant sur facebook, avec un commentaire positif par exemple, des vidéos de Jean-Marie et de Marine Le Pen. J’ai alors perdu 75% de mon cercle social. Immédiatement ! Ni oubli ni pardon, ces gens m’ont banni totalement de leur existence.
La vague d’attentats qui a déferlé à partir de 2015, et le ras-le-bol plus général face à la monté de l’insécurité et de la délinquance (on connaît tous autour de nous, un ami/un proche qui s’est fait cambrioler. Le cambriolage est devenu presque banal en France, c’est incroyable), ont changé les choses peu à peu.
Je peux vous jurer que voir un parti comme Reconquête à 7%, tient pour moi du complet miracle. Je n’aurais osé en rêver il y a cinq ans. Et très franchement, à la place de Marion, sur le thème identitaire, je n’irai même pas plus loin. Elle est au MAX de ce qui peut se dire dans un pays remplacé et métissé où de nombreux votants potentiels, ont des non-Blancs qu’ils apprécient dans leur famille ou leur entourage.
Objectivement, le travail et la sincérité militante de Reconquête sont exceptionnels. Ils méritent notre soutien. Ils méritent qu’on se bouge le jour du vote.
Au-delà de ça, ne perdez pas espoir. Les choses avancent très lentement, mais elles avancent. La télé 2024 n’est pas la télé 2004, loin de là. Et je m’en souviens, j’avais 18 ans, j’étais déjà nationaliste, et je la regardais, cette télé et ces médias de l’époque. Nos idées n’y existaient pas, et le FN était présenté comme un parti fasciste, au premier degré. La situation a empiré en vingt ans, mais notre cause a avancé aussi. N’en doutez pas.