DONALD TRUMP S’ÉNERVE CONTRE LA GAUCHE CULTURELLE QUI TIENT LES RÉSEAUX SOCIAUX ET LES MÉDIAS DOMINANTS :
Alors que plusieurs plateformes en ligne ont drastiquement renforcé leur politique de modération des contenus, le président américain a tancé la «gauche radicale», qui serait, selon lui, à la tête de «Facebook, Instagram, Twitter et Google».
Dans un tweet du 16 mai, il a déclaré vouloir agir contre la «gauche radicale» qui contrôlerait selon lui plusieurs réseaux sociaux et plateformes web. Réagissant à un contenu vidéo de Michelle Malkin – une blogueuse américaine de droite qui se plaignait d’une censure de plus en plus drastique des contenus politiques – le président américain a évoqué une «situation illégale» provoquée par la politique de modération de «Facebook, Instagram, Twitter et Google».
«La gauche radicale commande et contrôle totalement Facebook, Instagram, Twitter et Google. L’administration s’efforce de remédier à cette situation illégale. Restez à l’écoute et envoyez des noms et des incidents», a twitté le président américain en joignant la vidéo de Michelle Malkin qui, ironie du sort, a été censurée plus tard par le réseau social.
Depuis 2018, et le bannissement de plusieurs de ses soutiens de différentes plateformes, Donald Trump fait valoir le droit à la liberté d’expression pour les défendre. «Tellement surpris de voir des penseurs conservateurs comme James Woods banni de Twitter et Paul Watson banni de Facebook !», avait-il notamment twitté en 2019. «Je continue de surveiller la censure de citoyens américains sur les plateformes de réseaux sociaux. Ce sont les Etats-Unis d’Amérique et nous avons ce qu’on appelle la liberté d’expression ! Nous continuons de suivre et surveiller de près [la situation] !», écrivait-il le même jour.
Selon Politico, la Maison Blanche aurait même planché sur un décret visant à mettre un terme au biais supposé «anti-conservateurs» des réseaux sociaux, sans que celui-ci n’ait abouti. «Les géants des réseaux sociaux réduisent au silence des millions de gens», s’était également indigné Donald Trump l’année précédente. Depuis, Facebook, contre lequel les accusations de censure se multiplient, a notamment mis en place un comité «indépendant» destiné à contrôler sa politique de modération et éventuellement à annuler ses décisions. Or, aussitôt mise en place, cette «cour suprême» a soulevé moult interrogations sur le choix de ses membres, plusieurs d’entre eux étant ouvertement hostiles au président américain, tandis que d’autres étaient liés au controversé milliardaire «philanthrope» Georges Soros.