Guerre en Ukraine – Mort du militant identitaire Serhiy Zaïkovskyi, tombé au combat à 28 ans – Jour sombre pour la cause européaniste

Propos rapporté du canal SPARTA, sur Telegram.

UNE PERTE IRRÉPARABLE POUR LA CAUSE UKRAINIENNE ET ALTER EUROPÉENNE

“J’ai appris avec tristesse la mort au combat hier de mon jeune ami et camarade Serhiy Zaïkovskyi alias « Deimos »
Tué à 28 ans dans le village de Loukyanivka, au nord de Kiev, par un obus russe, avec son binôme, alors qu’ils s’apprêtaient à entrer en action, en tant qu’équipe antichar de pointe, contre un nouveau blindé ennemi.
Originaire de Kharkiv, il m’était vite apparu comme un des jeunes intellectuels les plus remarquables que j’ai pu rencontrer en Ukraine, dans les rangs de cette jeune droite radicale, de cette avant-garde émergente et si prometteuse.
D’une curiosité insatiable et toujours inassouvie, érudit ayant appris plusieurs langues (anglais, français, italien, roumain), étudiant le Sanskrit, le grec ancien ou le japonais, afin de traduire plusieurs auteurs comme Dominique Venner, Alain de Benoist, Georges Dumézil, Mircéa Eliade ou Corneliu Z. Codreanu. Il était un des piliers des éditions Plomin et Nuovi Arditi.
Conférencier, formateur au sein du club métapolitique Plomin longtemps installé au sein de la Maison Cosaque de Kiev, il se passionnait dernièrement pour les études indo-européennes (il avait traduit le Mitra Varuna de Dumézil) ainsi que l’histoire et les idées de la Nouvelle Droite (je me souviens de sa joie à recevoir les numéros d’Europe Action, d’Eléments ou les ouvrages d’Alain de Benoist donnés gracieusement par feu Pierre-Guillaume de Roux, que je lui ramenais de France).
Il s’était penché également sur l’œuvre de Giorgio Locchi, après une conférence que je lui avais consacrée, et il avait aussi dévoré dernièrement avec beaucoup d’intérêt le premier numéro de la revue Sparta. J’avais le projet de faire un long entretien avec lui, mais les Nornes ne l’ont pas voulu ainsi.
Il avait réussi à publier, juste avant l’offensive russe, le premier numéro de la revue doctrinale « Avant-Garde », nommée d’après le groupe de combattants néo-nationalistes qu’il avait intégré et dont il était l’idéologue.
C’est en son sein qu’il a accompli son destin, conformément à cette voie du guerrier qui lui était chère, jusqu’au sacrifice suprême pour l’Ukraine et une certaine idée de l’Europe, la nôtre.
Il est mort en poète et en guerrier, il est mort en Ukrainien.
Honneur à lui, puissent les graines qu’il a semées germer sur le sol sacré de la patrie…”

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