Regardez un peu cet article de France 3 régions : alors qu’on donne littéralement la carte d’identité française au premier noir tout juste débarqué de son radeau, cet anglais à la tête de paysan goy des plus sympathiques, qui vit et travaille en France depuis des années, n’y a pas droit malgré plusieurs demandes. Le monde à l’envers. L’Etat français veut + d’Africains mais seulement des Africains, uniquement des Africains. La crème de la crème, bien sûr !
Il est en France depuis 27 ans, et ses parents y ont leur résidence secondaire depuis 50 ans. Il est apprécié dans la commune de Plazac, il a reçu le soutien inconditionnel de Mme la maire. L’homme est aussi musicien bénévole pour les fêtes locales, membre de l’association des parents d’élèves, ancien conseiller municipal.
Après avoir passé (avec succès) les tests à Bordeaux, Mark Lawrence était confiant. Aussi, quand il a reçu une première réponse négative à son dossier de demande de naturalisation, le choc a été grand. Motif invoqué par la préfecture de Dordogne : le caractère insuffisant de votre insertion professionnelle puisque vous ne disposez pas de ressources suffisantes et stables – (Note : quand on sait le nombre de Noirs et d’Arabes qui tournent en rond sur le territoire sans boulot depuis des décennies et qui eux, ont droit à la nationalité immédiate et à la CAF éternelle, il y a de quoi rire jaune)…
Son appel pour enfin obtenir la nationalité française n’a pas eu plus de succès, refus cette fois-ci de la préfecture de Gironde. Pourtant l’artisan charpentier de Plazac, en Périgord Noir, ne manque à priori pas de travail. Il a d’ailleurs fourni à la préfecture le bilan financier de son entreprise de ces 3 dernières années. Il s’est aussi investi dans les activités locales. Avec les 5 enfants et la compagne de cette famille recomposée, il habite une vieille maison de la commune.
La préfecture rappelle de son côté que la naturalisation n’est pas une obligation, quand bien même la demande remplirait tous les critères. L’État français se base sur les conditions de ressource au moment de la demande et l’intégration du demandeur dans la société, mais pas seulement. D’autres critères restent à sa discrétion, qu’elle n’est pas tenue de justifier. Mark n’a donc plus qu’à prendre son mal en patience. Il pourra redéposer une demande… dans deux ans.