Mort d’un visionnaire : Jean Raspail s’en va au paradis des Braves – Hommage et perspectives

« La première fois que j’ai lu Le camp des Saints, j’ai trouvé que Jean Raspail allait trop loin dans la fiction, que ça manquait de crédibilité. La deuxième fois, j’ai trouvé ça juste, très fort, mais aussi, en-dessous de la réalité »… m’a dit Guillaume Faye un jour à Paris, à la terrasse de la Rotonde de la muette.

Jean Raspail est mort aujourd’hui. Il a eu une vie longue, passionnée, pleine de livres et d’idées qui continueront de nourrir les projets et les rêves du camp national. Ma connaissance incomplète de l’oeuvre de cet auteur iconique (j’ai lu trois de ses livres) ne me permet d’affirmer avec certitude que le Camp des Saints fut sa meilleure création, mais il est certain que c’est celle que l’Histoire retiendra.

Jean Raspail a eu l’intuition de l’invasion migratoire et du Grand remplacement avant presque tout le monde. Il avait tout compris, tout senti, tout pensé en lui-même quand la jeunesse de l’époque (années 70) se laissait vivre avec insouciance. Il était un Sage avec un grand S, une lumière dans la nuit du post-modernisme. Une force du passé, un français authentique. Un noble moustachu, un esprit clair et vaillant. Un homme comme seule l’Europe sait en produire.

Le visage de Jean Raspail est la raison d’être du combat identitaire. Toute la délicatesse et le raffinement de notre monde étaient dans le visage racé de cet intellectuel de génie. Ce n’est pas sa disparition à l’âge où il est raisonnable de dire “au revoir” qui est triste, au fond. C’est le sentiment amer qu’elle laisse en bouche. La fin d’une ère, pas seulement d’un homme de qualité…

Sa mort, dans le contexte du phénomène planétaire “Black Lives Matter” prend une signification toute particulière. C’est comme s’il était mort de cette grande victoire du camp adverse. Comme si, en s’agenouillant devant ceux à qui nous avons offert le confort et la beauté de l’Occident, nos policiers et chefs d’Etats avaient enfoncé dans le coeur de Jean une épée ardente.

L’aigle Raspail est parti en nous transmettant le bâton de relai. “J’ai fait ma part, maintenant faites la vôtre“… Eh bien, nous la ferons ! La vie est courte et chacun doit lui donner un sens. Les militants européanistes savent déjà quel est le sens de leur vie.

Notre monde nous a engendré, mais il est aussi notre enfant, notre trésor. Et ce monde est très malade. Nous devons le soigner, nous sacrifier pour lui, au nom de ceux qui l’ont bâti, comme pour l’avenir de ceux que nous laisseront sur terre après notre passage.

Repose en paix, cher combattant de l’Europe européenne. Tu as bien mérité le ciel.

Quand la Victoire sera nôtre, tu entreras au Panthéon

Daniel Conversano, 13 juin 2020

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