Natalisme – L’Uruguay a l’un des taux de fécondité les plus bas du monde : l’ONU préconise des prestations sociales qui “reconnaissent le coût de la mise au monde des enfants” pour changer la situation

Le récent rapport “État de la population mondiale 2023” des Nations unies a confirmé que l’Uruguay (pays d’Amérique du sud, situé à l’est de l’Argentine et au sud du Brésil) a l’un des taux de fécondité les plus bas du monde. En 2022, il se situait à 1,28 enfants par femme en âge de procréer.

Parmi d’autres stratégies, les spécialistes nationaux, à l’écoute des propositions de l’ONU, ont imaginé un système permettant aux femmes et aux familles de prendre des décisions en matière de grossesse en sachant qu’elles bénéficieront du soutien de l’État.

L’idée est par exemple de développer une application axée sur les femmes enceintes et les deux premières années de la vie de l’enfant. Elles pourront y trouver des informations sur leur grossesse, des recommandations pour la mener à bien, mais aussi des informations sur les prestations sociales dont elles peuvent bénéficier.

Grâce à cette application, les femmes enceintes pourront également obtenir des informations sur la santé, connaître leurs droits et gérer les prestations fournies par l’État.

L’objectif, selon les experts concernés, n’est pas de “forcer” les femmes à avoir des enfants, mais de lever les obstacles qui dissuadent actuellement les couples uruguayens d’en faire :

“L’attribution automatique des allocations familiales et de la carte sociale uruguayenne, l’amélioration possible de ces prestations dans les situations de grande vulnérabilité, les politiques universelles. Pensons qu’il y a environ 34 000 naissances par an. Toutes ces femmes pourraient avoir accès à un ensemble d’avantages, tels que les premières places sur la liste pour accéder, par exemple, à des consultations médicales, des minutes gratuites pour recharger leurs téléphones portables, des tickets de bus”, a déclaré Fernando Filgueira à Telemundo.

“Il s’agit d’un ensemble de mesures qui indiquent que la société dans son ensemble reconnaît que la mise au monde et l’éducation des enfants ont un coût et que l’État s’allie aux familles pour les soutenir dans ce processus”, a-t-il ajouté.

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