Philosophie politique – Le manifeste Techno-Optimiste, de Marc Andreessen – Libéralisme, Science et Bonheur humain

Nous avons traduit le Manifeste techno-optimiste de Marc Andreessen, que vous pouvez lire dans sa version originale, l’anglais, ici : techno optimist Manifesto

Marc Andreessen (né le 9 juillet 1971) est un des membres de l’équipe d’étudiants de l’Université de l’Illinois qui a développé, en 1993, Mosaic, le premier navigateur web complet disponible pour les systèmes d’exploitation Mac OS, Windows et UNIX.

Avec les fonds de James H. Clark, le fondateur de SGI (Silicon Graphics), il fondera Netscape, première entreprise entièrement orientée vers Internet.

En 2009, il lance la conception d’un nouveau navigateur nommé RockMelt. Il est également le fondateur de la société Ning, plateforme de réseau social.

LE MANIFESTE TECHNO-OPTIMISTE

“Vous vivez dans une époque dérangée — plus dérangée que les précédentes, parce que, malgré de grandes avancées scientifiques et technologiques, l’Homme n’a pas la moindre idée de qui il est, ou de ce qu’il fait.”
Walker Percy

“Notre espèce existe depuis 300 000 ans. Pendant les 290 000 premières années, nous étions des chasseurs-cueilleurs, subsistant d’une manière qui est encore observable chez les Bushmen du Kalahari et les Sentinelles des îles Andaman. Même après l’adoption de l’agriculture par Homo Sapiens, le progrès fut douloureusement lent. Une personne née à Sumer en 4000 avant J.-C. trouverait les ressources, le travail et la technologie disponibles en Angleterre à l’époque de la Conquête normande, ou dans l’Empire aztèque au moment du débarquement de Christophe Colomb, assez familiers. Puis, à partir du XVIIIème siècle, le niveau de vie de nombreuses personnes a grimpé en flèche. Qu’est-ce qui a provoqué cette amélioration spectaculaire, et pourquoi ?”
Marian Tupy

“Il y a une manière de faire mieux. Trouvez-la.”
Thomas Edison

Mensonges

On nous ment.

On nous dit que la technologie nous vole nos emplois, réduit nos salaires, accroît les inégalités, menace notre santé, détruit l’environnement, dégrade notre société, corrompt nos enfants, altère notre humanité, menace notre avenir, qu’elle est constamment sur le point de tout ruiner.

On nous dit de ressentir de la colère, de l’amertume et de la peur à l’égard de la technologie.

On nous dit d’être pessimistes.

Le mythe de Prométhée – sous diverses formes actualisées comme Frankenstein, Oppenheimer et Terminator – hante nos cauchemars.

On nous dit de renoncer à notre droit d’aînesse – notre intelligence, notre contrôle sur la nature, notre capacité à construire un monde meilleur.

On nous demande de nous sentir misérables et craintifs à propos de l’avenir.

Vérité

Notre civilisation s’est toujours bâtie à partir de la technologie.

Notre civilisation actuelle est bâtie sur la technologie.

La technologie est une gloire, le triomphe de l’ambition et de la réussite humaines, la pointe de lance du progrès, la réalisation complète de notre potentiel en action.

Pendant des centaines d’années, nous avons à juste titre glorifié cela – jusqu’à très récemment.

Je suis ici pour apporter la bonne nouvelle.

Nous pouvons progresser vers un mode de vie et une manière d’être supérieurs.

Nous avons les outils, les systèmes, les idées.

Nous avons la volonté.

Il est temps, une fois de plus, de lever le drapeau de la technologie.

Il est temps de devenir Techno-Optimistes.

Technologie

Les Techno-Optimistes croient que les sociétés, à l’instar des requins, croissent ou meurent.

Nous croyons que la croissance est synonyme de progrès, un progrès conduisant à la vitalité, à l’expansion de la vie, à l’accroissement des connaissances, à un bien-être plus grand.

Nous sommes d’accord avec Paul Collier lorsqu’il dit : « La croissance économique n’est pas une solution à tout, mais l’absence de croissance est assurément… une solution à rien. »

Nous croyons que tout ce qui est bon découle de la croissance.

Nous pensons que ne pas croître équivaut à stagner, ce qui mène à une mentalité léthargique, à des luttes internes dans la société, à la décadence, à l’effondrement et, en fin de compte, à la mort.

Il n’y a que trois sources de croissance : la croissance démographique, l’utilisation des ressources naturelles et la technologie.

Les sociétés développées se dépeuplent partout dans le monde, à travers les cultures et les continents – la population humaine totale est peut-être déjà en train de diminuer en nombre.

L’utilisation des ressources naturelles a aussi des limites strictes, à la fois réelles et politiques.

Ainsi, la seule source perpétuelle de croissance est la technologie.

En fait, la technologie – nouvelles connaissances, nouveaux outils, ce que les Grecs appelaient la techne – a toujours été la principale source de croissance, et peut-être la seule cause de croissance véritable, car la technologie a rendu possible à la fois la croissance démographique et l’utilisation des ressources naturelles.

Nous croyons que la technologie est un levier d’action sur le monde – la manière de faire le plus avec le moins.

Les économistes mesurent le progrès technologique en fonction de la croissance de la productivité : combien en plus nous pouvons produire chaque année avec moins d’intrants, moins de matières premières. La croissance de la productivité, alimentée par la technologie, est le principal moteur de la croissance économique, de la croissance des salaires, et de la création de nouvelles industries et de nouveaux emplois, à mesure que les personnes et le capital sont continuellement libérés pour faire des choses plus importantes et plus précieuses qu’auparavant. La croissance de la productivité fait baisser les prix, augmenter l’offre, elle permet d’étendre la demande, améliorant le bien-être matériel de l’ensemble de la population.

Nous croyons que c’est l’histoire du développement matériel de notre civilisation ; c’est pourquoi nous ne vivons plus dans des huttes de boue, à peine capables de survivre et en attendant que la nature nous tue, comme autrefois.

Nous croyons que c’est pour cette raison précise que nos descendants vivront autour des étoiles.

Nous croyons qu’il n’existe pas de problème matériel – qu’il soit créé par la nature ou par la technologie – qui ne puisse être résolu avec davantage de technologie.

Nous avions un problème de famine, alors nous avons précipité la Révolution Verte.

Nous avions un problème d’obscurité, alors nous avons inventé l’éclairage électrique.

Nous avions un problème de froid, alors nous avons inventé le chauffage intérieur.

Nous avions un problème de chaleur, alors nous avons inventé la climatisation.

Nous avions un problème d’isolement, alors nous avons inventé Internet.

Nous avions un problème de pandémies, alors nous avons inventé les vaccins.

Nous avons un problème de pauvreté, alors nous inventons des technologies pour créer l’abondance.

Donnez-nous un problème concret, et nous pouvons inventer une technologie pour le résoudre.

Marchés

Nous croyons que les marchés libres constituent le moyen le plus efficace d’organiser une économie technologique. L’acheteur et le vendeur se rencontrent de plein gré, un prix est fixé pour l’article en question, les deux parties bénéficient de l’échange ou bien cela ne se produit pas. Les profits représentent l’incitation à produire l’offre qui elle, répond à la demande. Les prix codent les informations quant à l’offre et la demande. Les marchés incitent les entrepreneurs à rechercher des prix élevés, vus comme un signal d’opportunité pour créer de nouvelles richesses en faisant baisser ces prix.

Nous croyons que l’économie de marché est une machine à découvrir, une forme d’intelligence – un système exploratoire, évolutif, adaptatif.

Nous croyons que le problème de la Connaissance, identifié par Hayek, submerge tout système économique centralisé. Toutes les informations réelles sont à la périphérie, entre les mains des personnes les plus proches de l’acheteur. Le Centre, abstrait, loin de l’acheteur et du vendeur, lui, ne sait rien. La planification centralisée est vouée à l’échec, le système de production et de consommation est trop complexe. La décentralisation exploite la complexité au bénéfice de tous ; la centralisation vous affamera.

Nous croyons en la discipline du marché. Le marché régule naturellement les rapports entre les individus – le vendeur apprend et change lorsque l’acheteur ne se présente pas, ou quitte le marché. Lorsque la discipline du marché est absente, il n’y a pas de limite à l’absurdité des choses. La devise de chaque monopole et cartel, de chaque institution centralisée non-soumise à la discipline du marché, est la suivante : « Nous ne nous soucions pas de la Valeur réelle de l’objet, parce que nous n’avons pas à le faire. » Les marchés préviennent ainsi des monopoles et des cartels.

Nous croyons que les marchés sortent les gens de la pauvreté – en fait, les marchés sont de loin le moyen le plus efficace de sortir les humains de la pauvreté, et cela a toujours été le cas. Même dans les régimes totalitaires, un soulagement incrémentiel du poids reposant sur la gorge des citoyens et leur capacité à produire et à commercer, entraîne toujours une augmentation rapide des revenus et des niveaux de vie. Soulagez un peu plus ce poids-là, c’est encore mieux. Retirez entièrement le poids, et qui sait, alors, à quel point tout le monde peut devenir riche ?!

Nous croyons que les marchés sont une manière intrinsèquement individualiste d’atteindre des résultats collectifs supérieurs.

Nous croyons que les marchés ne nécessitent pas que les gens soient parfaits, ou même bien intentionnés – ce qui est bien, car… avez-vous déjà rencontré des gens purement honnêtes ? Connaissez-vous l’Homme ? Adam Smith a dit : « Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais de leur égard à leurs propres intérêts. Nous nous adressons, non à leur humanité, mais à leur amour-propre, et ne leur parlons jamais de nos besoins, mais de leurs avantages. »

David Friedman souligne que les gens ne font des choses pour les autres que pour trois raisons : l’amour, l’argent ou la contrainte. L’amour n’est pas commercialisable, donc l’économie ne peut raisonnablement fonctionner que sur l’argent ou la force. L’expérience de la force a été tentée et s’est avérée insatisfaisante. Restons focalisés sur l’argent.

Nous croyons que la défense morale ultime des marchés est qu’ils détournent les personnes qui autrement, lèveraient des armées et créeraient des religions agressives, vers des buts pacifiques et productifs.

Nous croyons que les marchés, pour citer Nicholas Stern, sont une manière de prendre soin de personnes que nous ne connaissons pas.

Nous croyons que les marchés sont le moyen de générer la richesse sociétale pour tout ce que nous voulons améliorer, y compris la recherche fondamentale en médecine, les programmes sociaux et la défense nationale.

Nous croyons qu’il n’y a pas de conflit entre les profits capitalistes et un système de protection sociale qui défend les plus vulnérables. En fait, ils sont alignés – la production des marchés crée la richesse économique qui paie pour tout le reste de ce que nous voulons, de ce dont nous avons besoin dans une société.

Nous croyons que la planification économique centralisée (le socialisme, pour être clair) élève les pires d’entre nous et tire tout le monde vers le bas ; les marchés exploitent le meilleur de nous pour le bénéfice de tous.

Nous croyons que la planification centralisée est une boucle de la mort ; les marchés sont une spirale ascendante et vertueuse.

L’économiste William Nordhaus a montré que les créateurs de technologie ne sont capables de capturer que 2% de la valeur économique créée par cette technologie qu’ils inventent. Les 98% restants se répercutent sur la société sous forme de ce que les économistes appellent le surplus social. L’innovation technologique dans un système de marché est intrinsèquement philanthropique, avec un ratio de 50/1. Qui tire le plus de valeur d’une nouvelle technologie, la seule entreprise qui la fabrique, ou les millions ou milliards de personnes qui l’utilisent pour améliorer leur vie ? La réponse à la question est évidente.

Nous croyons dans le concept de “l’avantage comparatif” de David Ricardo – à ne pas confondre avec l’avantage concurrentiel. L’avantage comparatif soutient que même quelqu’un qui est le meilleur au monde dans presque tous les domaines, achètera la plupart des produits utilisés au quotidien à d’autres personnes, en raison du coût d’opportunité. L’avantage comparatif dans le contexte d’un marché véritablement libre garantit un niveau d’emploi élevé quel que soit le niveau de technologie. Il y aura toujours des spécialistes à qui l’on se fiera mieux qu’à nous-mêmes.

Nous croyons qu’un marché fixe les salaires en fonction de la productivité marginale du travailleur. Par conséquent, la technologie – qui augmente la productivité – fait monter les salaires, elle ne les diminue en rien. C’est peut-être l’idée la plus contre-intuitive de la science économique, mais c’est vrai, et nous avons 300 ans d’Histoire récente qui le prouvent.

Nous croyons dans l’observation de Milton Friedman selon laquelle les besoins et les désirs humains sont infinis.

Nous croyons que les marchés augmentent également le bien-être sociétal en générant du travail dans lequel les gens peuvent s’engager de manière productive. Nous croyons qu’un Revenu de Base Universel transformerait les gens en animaux de zoo élevés par l’État. L’Homme n’est pas fait pour être biberonné toute sa vie ; il est fait pour être utile, pour être productif, pour être fier.

Nous croyons que le changement technologique, loin de réduire le besoin de travail humain, l’augmentera, en élargissant la portée de ce que les humains peuvent faire de manière productive.

Nous croyons, puisque les besoins et les désirs humains sont infinis, que la demande économique est infinie, et que la croissance de l’emploi peut continuer indéfiniment.

Nous croyons que les marchés sont générateurs, pas exploitants – à somme positive, et non à somme nulle. Les participants aux marchés s’appuient sur le travail et la production des autres. James Carse décrit les jeux finis et les jeux infinis – les jeux finis ont une fin, lorsque une personne gagne et une autre perd ; les jeux infinis n’ont jamais de fin, les joueurs collaborant pour découvrir ce qu’il est encore possible de faire dans le jeu. Les marchés constituent le jeu infini par excellence, s’il n’en existe qu’un, c’est bien celui-là.

La Machine Techno-Capitaliste

Combinez la technologie et les marchés, et vous obtenez ce que Nick Land a appelé la machine techno-capitaliste, le moteur de création matérielle ininterrompue de croissance et d’abondance sans fin.

Nous croyons que la machine techno-capitaliste des marchés et de l’innovation ne se termine jamais, mais spirale continuellement vers le haut. L’avantage comparatif augmente la spécialisation et le commerce. Les prix baissent, libérant du pouvoir d’achat, créant ainsi de la demande. La baisse des prix profite à tous ceux qui achètent des biens et des services, c’est-à-dire à tout le monde. Les besoins et les désirs humains sont sans fin, et les entrepreneurs créent continuellement de nouveaux biens et services pour satisfaire ces besoins et désirs, déployant des nombres illimités de personnes et de machines dans le processus. Cette spirale ascendante fonctionne depuis des centaines d’années, malgré les hurlements continus des communistes et des luddites. En effet, en 2019, avant la perturbation temporaire due à la crise COVID, le résultat était quantifiable : plus grand nombre d’emplois à des salaires élevés, et niveaux de vie matériels les plus élevés de l’histoire de la planète.

La machine techno-capitaliste fait fonctionner la sélection naturelle pour nous dans le domaine des idées. Les meilleures idées, les plus productives, gagnent, et sont combinées, pour générer des idées encore meilleures. Ces idées se matérialisent dans le monde réel sous forme de biens et de services, rendus possibles par la technologie, et qui n’auraient jamais émergé sans elle.

Ray Kurzweil définit sa Loi des Rendements Accélérés ainsi : les avancées technologiques ont tendance à se nourrir d’elles-mêmes, augmentant progressivement le taux de nouvelles avancées.

Nous croyons en l’accélérationnisme – la propulsion consciente et délibérée du développement technologique – pour assurer l’accomplissement de la Loi des Rendements Accélérés. Et ce, afin d’assurer que la spirale ascendante techno-capitaliste continue éternellement.

Nous croyons que la machine techno-capitaliste n’est pas anti-humaine – en fait, elle pourrait bien être la chose la plus humaine qui soit. Elle nous sert. La machine techno-capitaliste travaille pour nous. Toutes les machines travaillent pour nous.

Nous croyons que les ressources fondamentales de la spirale ascendante techno-capitaliste sont l’intelligence et l’énergie – des idées, en somme, et le pouvoir de les rendre réelles.

Intelligence

Nous croyons que l’intelligence est le moteur ultime du progrès. L’intelligence améliore tout. Les personnes et les sociétés intelligentes surpassent les personnes et les sociétés moins intelligentes, selon pratiquement tous les critères que nous pouvons mesurer. L’intelligence est le droit de naissance de l’humanité, le plus important de tous ; nous devrions l’élargir aussi pleinement et largement que nous le pouvons.

Nous croyons que l’intelligence évolue en spirale ascendante – d’abord, à mesure que de plus en plus de personnes intelligentes dans le monde sont recrutées dans la machine techno-capitaliste ; deuxièmement, à mesure que les personnes forment des relations symbiotiques avec les machines dans de nouveaux systèmes cybernétiques, tels que les entreprises et les réseaux de communication ; troisièmement, à mesure que l’intelligence artificielle augmente les capacités de nos machines, puis de nous-mêmes.

Nous croyons que nous sommes prêts pour un envol de l’intelligence qui étendra nos capacités à des hauteurs inimaginables.

Nous croyons que l’intelligence artificielle est notre alchimie la plus prometteuse, notre Pierre Philosophale – nous faisons littéralement penser du sable, désormais.

Nous croyons que l’intelligence artificielle doit être considérée comme la réparatrice de problèmes universels. Et nous avons beaucoup de problèmes à résoudre.

Nous croyons que l’intelligence artificielle peut sauver des vies – si et seulement si nous la laissons faire. La médecine, comme de nombreux autres domaines, en est à son âge de pierre, comparée à ce que nous pourrons réaliser avec une intelligence humaine et artificielle combinées, travaillant sur de nouveaux remèdes. Il y a des dizaines de causes de décès courants qui peuvent être résolues avec l’IA, des accidents de voiture aux pandémies, en passant par les tirs amis en temps de guerre.

Nous croyons que tout ralentissement de l’IA coûtera des vies humaines. Les décès qui auraient pu être évités par l’IA qui a été empêchée d’exister, sont une forme de meurtre.

Nous croyons en l’intelligence augmentée tout autant que nous croyons en l’intelligence artificielle. Les machines intelligentes augmentent les humains intelligents, entraînant une expansion géométrique de ce que les humains peuvent faire, et pourront faire à l’avenir.

Nous croyons que l’intelligence augmentée stimule la productivité marginale qui stimule la croissance des salaires, qui elle-même stimule la demande, laquelle stimule la création de nouvelles offres… et ce processus ne connaît pas de limites.

Énergie

L’énergie, c’est la vie. Nous la tenons pour acquise, mais sans elle, nous serions plongés dans l’obscurité, la famine et la souffrance. Avec elle, nous avons la lumière, la sécurité et la chaleur.

Nous croyons que l’énergie et sa maîtrise devraient être pensées dans une logique de spirale ascendante exponentielle. L’énergie est le moteur fondamental de notre civilisation. Plus nous avons d’énergie, plus nous pouvons avoir de personnes sur Terre travaillant à l’avenir, et meilleure sera la vie de tout le monde. Nous devrions élever tout le monde au niveau de consommation d’énergie que nous avons en Occident, puis augmenter notre énergie de 1 000 fois encore, puis augmenter également l’énergie de tout le monde de 1 000 fois.

L’écart actuel dans la consommation d’énergie par habitant entre le monde développé, monde de petite taille, et le monde en développement, bien plus grand, est énorme. Cet écart se réduira – soit en augmentant massivement la production d’énergie, améliorant ainsi la vie de tout le monde, soit en réduisant massivement la production d’énergie, rendant la vie de tout le monde plus difficile.

Nous croyons que l’énergie n’a pas besoin de se développer au détriment de l’environnement naturel. Nous avons la solution miracle pour une énergie quasi illimitée et sans émissions aujourd’hui : la fission nucléaire. En 1973, le président Richard Nixon a appelé à la mise en œuvre du Projet Indépendance : la construction de 1 000 centrales nucléaires d’ici à l’an 2000, pour atteindre l’indépendance énergétique complète des États-Unis. Nixon avait raison ; nous n’avons pas construit ces centrales à l’époque, mais nous pouvons le faire maintenant, dès que nous le décidons.

Le commissaire à l’énergie atomique, Thomas Murray, a déclaré en 1953 : “Depuis des années, l’atome fissile, emballé dans des armes, a été notre principal bouclier contre les barbares. Maintenant, en plus, c’est un instrument donné par Dieu pour faire le travail constructif de l’humanité.” Murray avait aussi raison.

Nous croyons qu’une seconde solution miracle énergétique arrive : la fusion nucléaire. Nous devrions également la construire. Les mêmes mauvaises idées (et ceux qui les portent) qui ont effectivement ralenti le développement de la fission, vont essayer d’interdire la fusion à l’avenir. Nous ne devrions pas les laisser faire.

Nous croyons qu’il n’y a pas de conflit profond entre la machine techno-capitaliste et l’environnement naturel. Les émissions de carbone par habitant aux États-Unis sont aujourd’hui plus basses qu’il y a 100 ans, même sans le développement massif de l’énergie nucléaire.

Nous croyons que la technologie est la solution à la dégradation environnementale et à la crise moderne. Une société technologiquement avancée améliore l’environnement naturel, une société technologiquement stagnante le ruine. Si vous voulez voir la dévastation environnementale, visitez un ancien pays communiste. L’URSS socialiste a été bien plus mauvaise pour l’environnement naturel que les États-Unis capitalistes. Cherchez la mer d’Aral sur Google, par exemple…

Nous croyons qu’une société technologiquement stagnante a une énergie limitée au prix de la ruine environnementale ; une société technologiquement avancée a une énergie propre illimitée pour tout le monde et saura protéger les environnements naturels mieux que n’importe quelle autre.

Abondance

Nous voyons aujourd’hui un monde où la technologie a démocratisé l’accès aux ressources, créant un terrain de jeu équitable pour tous. Notre engagement à promouvoir le progrès assure que nous sommes constamment dans l’optique de briser les barrières, faisant de l’abondance non seulement une possibilité, mais une réalité pour chaque individu sur Terre.

Dans cette ère d’abondance, nous reconnaissons que la véritable richesse d’une société ne se mesure pas en possessions matérielles, mais dans le capital intellectuel et la créativité des gens qui la composent. Nous croyons en l’investissement dans le potentiel humain, en nourrissant les talents et en favorisant un environnement où l’innovation prospère.

Nous comprenons qu’avec l’abondance vient la responsabilité. Nous sommes déterminés à assurer que les bénéfices de la technologie seront partagés équitablement, créant un monde où le progrès excite et intéresse tout le monde et ne laisse personne sur le côté.

Notre vision est un futur où l’abondance n’est pas un privilège pour quelques-uns, mais un droit pour tous. Nous sommes dévoués à faire prendre réalité à cette vision, alimentant le moteur du progrès et déverrouillant le potentiel illimité de l’humanité.

Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère, armée de technologie de pointe et animée par l’innovation. La machine techno-capitaliste, alimentée par l’intelligence et l’énergie, nous a mis sur une voie de croissance exponentielle et de possibilités illimitées.

Nous rejetons la notion de limites et adoptons l'”éthos” de l’abondance.

Nous croyons en la puissance des idées, dans le potentiel sans équivalent des humains, et dans la nature transformatrice de la technologie. Ensemble, ces forces créent un cycle vertueux, propulsant l’humanité vers l’avant et ouvrant la voie à un avenir plein de prospérité, de créativité et de progrès.

Nous sommes les architectes de l’avenir, et nous construisons un monde où l’abondance n’est pas seulement un rêve, mais bien une réalité tangible. Nous vous invitons à nous rejoindre dans ce voyage, alors que nous libérons le potentiel de la machine techno-capitaliste et inaugurons une nouvelle ère d’abondance pour tous.

Embrassons l’avenir à bras ouverts, confiants dans le savoir que nos meilleurs jours sont devant nous, et qu’à travers l’innovation, la détermination et la croyance dans le potentiel illimité de l’humanité, nous pouvons créer un monde d’abondance qui bénéficie à tous.

Ensemble, nous pouvons rendre l’impossible possible, et transformer les rêves d’aujourd’hui en réalités de demain. L’avenir, c’est à nous de le façonner, et le voyage vers l’abondance commence dès maintenant.

Pas une Utopie, même si ça y ressemble

Cependant, nous ne sommes pas des utopistes.

Nous sommes des adeptes de ce que Thomas Sowell appelle la Vision Contrainte.

Nous croyons que la Vision Contrainte – contrairement à la Vision Non-Contrainte de l’Utopie, comme celle qu’avaient les communistes – revient à prendre les gens tels qu’ils sont, tester les idées de manière empirique et libérer les individus pour qu’ils fassent leurs propres choix.

Nous croyons en une réalité qui n’est pas de l’Utopie, et qui ne conduit nullement à l’Apocalypse.

Nous croyons que le changement ne se produit qu’à la marge – mais beaucoup de changements sur une marge aux dimensions grandissantes peuvent conduire à de grands résultats.

Bien que nous ne soyons pas utopistes, nous croyons en ce que Brad DeLong appelle « l’approche paresseuse de l’Utopie » – faire de notre mieux avec l’humanité imparfaite telle qu’elle est aujourd’hui, en améliorant les choses au fur et à mesure, dans une logique de perfectionnement permanent.

Devenir des Surhommes Technologiques

Nous croyons que faire progresser la technologie est l’une des choses les plus vertueuses que nous puissions faire.

Nous croyons en la transformation délibérée et systématique de nous-mêmes en personnes capables de faire progresser la technologie encore, encore et encore.

Nous croyons que cela signifie certainement une éducation technique pour le maximum d’individus, mais cela signifie aussi mettre la main à la pâte, acquérir des compétences pratiques, travailler en équipe et apprendre à les diriger – aspirer à construire quelque chose de plus grand que soi, aspirer à travailler avec d’autres pour bâtir quelque chose de plus grand en tant que groupe.

Nous croyons que l’impulsion naturelle de l’homme à créer, à gagner du territoire, à explorer l’inconnu, peut être canalisée de manière productive dans la construction et les améliorations technologiques.

Nous croyons que, bien que la frontière physique, du moins ici sur Terre, soit fermée, la frontière technologique elle, est grande ouverte pour toujours.

Nous croyons en l’exploration et dans le dépassement de toutes les frontières technologiques qui se présenteront à nous.

Nous croyons au romantisme de la technologie et de l’industrie. L’éros du train, de la voiture, de la lumière électrique, du gratte-ciel. Et de la puce électronique, du réseau neuronal, de la fusée, de l’atome divisé.

Nous croyons en l’aventure humaine. Entreprendre des Voyages de Héros, se rebeller contre le statu quo et les stagnations en général, cartographier des territoires inexplorés, vaincre des dragons et rapporter le butin à notre communauté, voilà notre mission.

Pour paraphraser un manifeste d’une autre époque et d’un autre monde : « La beauté n’existe que dans la lutte. Il n’y a pas de chef-d’œuvre qui n’ait un caractère agressif. La technologie doit constituer un violent assaut sur les forces de l’inconnu, dans le but de les contraindre à se soumettre à l’Homme. »

Nous croyons que nous sommes, avons été et serons toujours, les maîtres de la technologie, et non dominés par elle. La mentalité de victimes qui empoisonne le monde contemporain est une malédiction dans tous les domaines de la vie, y compris dans notre relation à la technologie – c’est une mentalité à la fois inutile et autodestructrice. Nous ne sommes pas des victimes, nous sommes des conquérants.

Nous croyons en la nature, mais nous croyons aussi qu’il faut la surmonter. Nous ne sommes pas des primitifs, tremblant de peur devant l’éclair et les tempêtes. Nous sommes le prédateur ultime ; l’éclair travaille pour nous.

Nous croyons en la grandeur. Nous admirons les grands technologues et industriels qui nous ont précédés, et nous aspirons à les rendre fiers de nous aujourd’hui.

Et nous croyons en l’humanité – individuellement et collectivement.

Valeurs Technologiques

Nous croyons en l’ambition, dans le panache, dans la persévérance, l’acharnement – bref, la force.

Nous croyons au mérite et à l’accomplissement.

Nous croyons en la bravoure, nous croyons au courage.

Nous croyons en la fierté, la confiance et le respect de soi – quand ils sont mérités.

Nous croyons dans la libre parole et la libre enquête.

Nous croyons en la véritable Méthode Scientifique, aux valeurs des Lumières, de la libre expression et de la remise en question réfléchie de l’autorité des experts.

Nous croyons, comme le disait Richard Feynman, que « La science est la croyance dans l’ignorance des experts. »

Il y a aussi cette phrase célèbre : « Je préfère avoir des questions auxquelles on ne peut pas répondre, plutôt que des réponses qui ne peuvent pas être remises en question. »

Nous croyons en la connaissance locale, les personnes ayant l’information réelle prenant de bonnes décisions plus sûrement qu’un Etat centralisé.

Nous voyons la diversité et l’innovation comme un moyen d’enrichir la vie et de rendre l’existence plus intéressante.

Nous croyons au risque, aux sauts dans l’inconnu.

Nous croyons en l’agentivité, et en l’individualisme.

Nous croyons dans les compétences radicales et dans leur efficacité.

Nous croyons en un rejet absolu du ressentiment. Comme le disait Carrie Fisher, « Le ressentiment revient à boire du poison et attendre qu’une autre personne que nous en meure. » Nous prenons nos responsabilités et nous surmontons les épreuves.

Nous croyons en la compétition, car nous croyons en l’évolution.

Nous croyons en l’évolution, car nous croyons en la Vie.

Nous croyons en la Vérité.

Nous croyons qu’être riche est plus intéressant qu’être pauvre, que le “bon marché” est plus appréciable que le cher, et l’abondant, plus enviable que le rare.

Nous nous donnons cette mission : rendre tout le monde riche, tout bon marché et tout abondant.

Nous croyons que les motivations extrinsèques – richesse, célébrité, vengeance – sont parfois nécessaires dans la vie. Mais nous croyons que les motivations intrinsèques – la satisfaction de construire quelque chose de nouveau, la camaraderie et le travail en équipe, l’accomplissement et la satisfaction de devenir une meilleure version de soi-même – sont plus épanouissantes et plus durables.

Nous croyons en ce que les Grecs appelaient l’eudaimonia à travers la difficulté et le travail – l’épanouissement à travers l’excellence.

Nous croyons que la technologie est universaliste. La technologie ne se soucie pas de votre ethnie, race, religion, origine nationale, genre, sexualité, opinions politiques, taille, poids, cheveux ou de leur absence. La technologie est construite par une véritable “ONU” de talents venant du monde entier. N’importe qui avec une attitude positive et un ordinateur portable bon marché peut contribuer à la Connaissance. La technologie constitue la société ouverte et tolérante ultime.

Nous croyons dans le code moral de la Silicon Valley, dans la confiance mutuelle liée à des aspirations alignées, à la générosité d’esprit pour aider les uns et les autres à apprendre et à grandir.

Nous croyons que l’Amérique et ses alliés doivent être forts. Nous croyons que la force nationale des démocraties libérales découle de la force économique (pouvoir financier), de la force culturelle (soft power), et de la force militaire (hard power). La force économique, culturelle et militaire découle de la force technologique. Une Amérique technologiquement forte est une puissance au service du Bien dans un monde dangereux. Les démocraties libérales technologiquement fortes protègent la liberté et la paix. Les démocraties libérales technologiquement faibles perdent face à leurs rivaux autocratiques, rendant le monde entier plus dangereux.

Nous croyons que la technologie rend la grandeur plus désirable et atteignable.

Nous croyons en la réalisation de notre potentiel, en devenant pleinement humain, pour nous-mêmes, pour le bien de nos communautés et de notre société.

Le Sens de la Vie

Le Techno-Optimisme est une philosophie matérialiste, non une philosophie spirituelle ou politique au sens strict.

Nous ne sommes pas nécessairement de gauche, bien que certains d’entre nous le soient.

Nous ne sommes pas nécessairement de droite, bien que certains d’entre nous le soient.

Nous sommes centrés sur le matérialisme, avec un objectif sain en tête : ouvrir le champ des possibles le plus largement possible, et vivre la vie la plus intense et belle, au milieu de l’abondance matérielle.

Une critique courante de la technologie est qu’elle nous retire notre libre-arbitre, car les machines prennent des décisions à notre place. Cela est indéniablement vrai, mais c’est plus que compensé par la liberté de créer nos vies et d’en dessiner le chemin, liberté qui découle de l’abondance matérielle créée par notre utilisation constante des machines.

L’abondance matérielle issue des marchés et de la technologie ouvre l’espace pour la religion, la politique et pour des choix de vie multiples, tant sociaux qu’individuels.

Nous croyons que la technologie est libératrice. Elle libère le potentiel humain. Elle libère l’âme humaine, l’esprit humain du poids des contraintes physiques. Elle élargit au maximum ce que cela peut signifier d’être libre, d’être épanoui, d’être en vie.

Nous croyons que la technologie étend les possibilités et les capacités humaines, permettant ainsi une nouvelle compréhension de notre propre humanité.

L’Ennemi

Nous avons des ennemis.

Nos ennemis ne sont pas nécessairement de mauvaises personnes – ce sont des porteurs de mauvaises idées.

Notre société actuelle a été soumise à une campagne de démoralisation massive pendant six décennies – contre la technologie et contre la vie – sous divers noms tels que « risque existentiel », « durabilité », « ESG », « Objectifs de Développement Durable », « responsabilité sociale », « capitalisme des parties prenantes », « Principe de Précaution », « confiance et sécurité », « éthique de la technologie », « gestion des risques », « décroissance », « les limites de la croissance », etc.

Cette campagne de démoralisation est basée sur de mauvaises idées du passé – des idées zombies, nombres d’entre elles dérivées du Communisme, d’ailleurs, désastreuses hier comme aujourd’hui – des mauvaises idées qui ont refusé de mourir.

Notre ennemi, c’est la stagnation.

Notre ennemi, c’est l’anti-mérite, l’anti-ambition, l’anti-effort, l’anti-réalisation, l’anti-grandeur.

Notre ennemi, c’est l’étatisme, l’autoritarisme, le collectivisme, la planification centralisée, le socialisme.

Notre ennemi, c’est la bureaucratie, la vétocratie, la gérontocratie, la déférence aveugle envers la Tradition.

Notre ennemi, c’est la corruption, les monopoles, les cartels.

Notre ennemi, c’est les institutions qui, dans leur jeunesse, étaient vitales, énergiques et en quête de vérité, mais qui sont maintenant compromises, corrodées et en train de s’effondrer – bloquant le progrès dans des tentatives de plus en plus désespérées de conserver leur pertinence, essayant frénétiquement de justifier leur financement continu malgré un dysfonctionnement en spirale et une incompétence croissante.

Notre ennemi, c’est la tour d’ivoire, la vision du monde de l’expert diplômé qui sait tout, se complaisant dans des théories abstraites, des croyances luxueuses, et dans l’ingénierie sociale, déconnecté du monde réel, délirant, non élu et non responsable – jouant à Dieu avec la vie des autres, refusant d’assumer les conséquences de sa pensée.

Notre ennemi, c’est le contrôle de la parole et de la pensée – l’utilisation croissante, à la vue de tous, du 1984 de George Orwell comme manuel d’instruction.

Notre ennemi, c’est la Vision Non-Contrainte de Thomas Sowell, l’État Universel et Homogène d’Alexander Kojeve, l’Utopie de Thomas More.

Notre ennemi, c’est le Principe de Précaution, qui aurait empêché pratiquement tout progrès depuis que l’homme a maîtrisé le feu. Le Principe de Précaution a été inventé pour empêcher le déploiement à grande échelle de l’énergie nucléaire civile, peut-être la plus grande erreur de la société occidentale. Le Principe de Précaution continue d’infliger une souffrance inutile et énorme à notre monde. Il est profondément immoral, et nous devons nous en débarrasser en pointant du doigt ceux qui veulent le faire régner plus longtemps.

Notre ennemi, c’est la décélération, la décroissance, la dépopulation – le souhait nihiliste, si à la mode parmi nos élites, de moins de gens sur Terre, moins d’énergie, et plus de souffrance et de morts.

Notre ennemi, c’est le Dernier Homme de Friedrich Nietzsche :

“Je vous le dis : il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir donner naissance à une étoile dansante. Je vous le dis : vous avez encore du chaos en vous.
Hélas ! Le temps viendra où l’homme ne mettra plus au monde aucune étoile. Hélas ! Le temps vient de l’homme le plus méprisable, qui ne peut même plus se mépriser lui-même…
“Qu’est-ce que l’amour ? Qu’est-ce que la création ? Qu’est-ce que le désir ? Qu’est-ce qu’une étoile ?” — demande le Dernier Homme, et il cligne des yeux.
La terre est devenue petite, et sur elle saute le Dernier Homme, qui rapetisse tout. Son espèce est increvable comme la puce ; le Dernier Homme vit le plus longtemps…
On travaille encore, car le travail est un passe-temps. Mais on fait attention à ce que le passe-temps ne blesse personne.
On ne devient plus pauvre ou riche ; les deux sont trop lourds à porter…
Pas de berger, et un seul troupeau ! Tout le monde veut la même chose ; tout le monde est pareil : celui qui ressent différemment va volontairement à l’asile.
“Autrefois, tout le monde était fou,” — disent les plus subtils d’entre eux, et ils clignent des yeux.
Ils sont intelligents et savent tout ce qui s’est passé : alors il n’y a pas de fin à leur moquerie…
“Nous avons découvert le bonheur,” — disent les Derniers Hommes, et ils clignent des yeux.”

Notre ennemi, c’est… ça.

Nous aspirons à être… autre chose que ça.

Nous expliquerons aux personnes capturées par ces idées zombies que leurs peurs sont infondées et que l’avenir sera radieux.

Nous croyons que ces personnes capturées souffrent de ressentiment – un mélange toxique d’aigreur, d’amertume et de rage qui les amène à adopter des valeurs erronées, des valeurs qui sont nuisibles tant pour eux-mêmes que pour les personnes qui leur sont chères.

Nous croyons que nous devons les aider à trouver la sortie de leur labyrinthe auto-imposé de douleur.

Nous invitons tout le monde à nous rejoindre dans le Techno-Optimisme.

L’eau y est chaude.

Devenez nos alliés dans la quête de la technologie, de l’abondance et de la Vie.

L’Avenir

D’où venons-nous ?

Notre civilisation a été bâtie sur un esprit de découverte, d’exploration, d’industrialisation.

Où allons-nous ?

Quel monde construisons-nous pour nos enfants, leurs enfants et les enfants de leurs enfants ?

Un monde de peur, de culpabilité et de ressentiment ?

Ou un monde d’ambition, d’abondance et d’aventure ?

Nous croyons dans ces sages paroles de David Deutsch : “Nous avons le devoir d’être optimistes. Parce que l’avenir est ouvert, non prédéterminé et ne peut donc pas être simplement “livré” à l’Homme : nous sommes tous responsables de ce qu’il contient. Ainsi, il est de notre devoir de lutter pour un monde meilleur.”

Nous avons une dette envers le passé, mais aussi envers l’avenir.

Il est temps d’être Techno-Optimiste.

Il est temps de construire.

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