Point de vue – Socialisme ou Libéralisme ? Daniel Conversano

Es-tu socialiste ou libéral, Daniel ?

Voilà une question qu’on me pose souvent. Je me retiens d’y répondre la plupart du temps, ou je botte en touche, car l’économie n’est pas mon sujet fétiche. J’ai des lacunes, je manque de connaissances pointues dans ce domaine.

Ma formation philosophique m’amène à considérer telle ou telle science (ou supposée comme telle) sous un angle avant tout épistémologique. J’aime réfléchir et analyser la valeur de vérité des matières qu’on me présente comme scientifique. La sociologie, selon moi, n’a aucune valeur de vérité scientifique. L’économie est déjà une science plus sérieuse, mais qui n’est de toute évidence pas aussi parfaite que les mathématiques ou la physique.

Je juge donc essentiellement avec les outils intellectuels qui sont les miens (Histoire, expérience, esthétique même), c’est-à-dire le résultat concret des politiques économiques choisies à travers les âges dans différents pays, les résultats en termes de richesse intérieure et aussi de qualité de civilisation.

Je me suis longtemps défini comme socialiste (non-gauchiste) mais je ne rappelle jamais les conditions nécessaires au succès du modèle socialiste.

L’économie socialiste ne fonctionne que dans les pays où :

  • Le QI moyen est élevé
  • Le peuple est naturellement travailleur
  • La société est mono-ethnique

Enlevez un seul de ces ingrédients et le socialisme transforme le pays en poubelle à ciel ouvert. Quand on pense « échec du socialisme », on compare la Russie ou la France actuelle, à la réussite indéniable des Etats-Unis, et on se dit que le socialisme ne fait décidément pas le poids. La France actuelle n’est plus une terre d’excellence pour les raisons que l’on sait. La Russie a ses génies littéraires et mathématiques mais il y a un grand écart d’intelligence entre les individus qui la composent – sans compter qu’une partie du territoire n’est pas occupée par des slaves ethniques.

Condamner le socialisme avec ces seuls exemples, c’est oublier, par exemple, la réussite totale du socialisme scandinave de la deuxième moitié du 20ème siècle – modèle qui fonctionna parfaitement jusqu’au démarrage malheureux et très rapide d’une politique d’immigration massive en Norvège et en Suède (et plus modérément, au Danemark).

Les peuples scandinaves (jusqu’en 2005 environ) formaient une communauté unie par des langues sœurs, une seule et même essence raciale, une communauté composée d’hommes et de femmes intelligents et travailleurs. Nous avons parlé de cela avec Anatoly Livry lors de notre dernier entretien, dans les 20 dernières minutes d’émission :

A cette époque, il n’y avait pas de parasites, pas de haine entre les habitants, c’était le « village sourire », tout le monde se connaissait et s’appréciait. Il y avait un haut niveau de confiance entre les individus. Les malheureux – handicapés, chômeurs ou laissés pour compte – pouvaient être pris en charge par une société qui reposait sur de tels principes, avec un socle anthropologique solide. Ce modèle a donné humainement un pays agréable rempli de gens bienveillants. L’entraide n’est pas un vilain mot uniquement réservé à la gauche. Avoir un système de santé qui permet à des pauvres d’être aussi bien soignés que des riches est la marque d’un haut degré de civilisation. Il n’y a pas à en rougir, au contraire.

Si je suis socialiste de cœur – parce que je sais qu’un tel système crée des liens entre les humains qui sont plus beaux et plus fidèles à la vision que je me fais de la vie – je sais aussi et je me répète, que le socialisme national/patriote ne peut fonctionner que dans des pays non-remplacés par des populations en provenance du tiers-monde ; qu’il ne peut être créateur de richesses et d’Absolu que s’il est mis en pratique par un peuple de haute qualité (Europe de l’ouest racialement préservée, Asie du Nord-Est, quelques pays d’Amérique latine à la génétique européenne).

Le socialisme pour les pays à haut QI, le libéralisme quand la population est métissée et ralentie par les profiteurs

Faire de l’analyse politique et en tirer des conclusions, c’est aussi embrasser le réel tel qu’il est à l’instant T de la réflexion. Socialiste de conviction, je suis aujourd’hui libéral par pragmatisme et nécessité.

Nos sociétés sont plombées par l’immigration à bas QI, et la remigration dont nous rêvons tant n’est clairement pas pour demain. Dans ce contexte, le libéralisme est la seule arme concrète dont nous disposons pour dissuader une partie des Africains et des populations orientales de venir chez nous. Quand un pays fonctionne sur un modèle libéral « sauvage », l’énergie, le mérite et la sagacité l’emportent sur la passivité, les magouilles typiques des enfers socialos (Rachid qui a 3 identités différentes pour choper 3 RSA : si, ça existe !) et la culture du piston pour les médiocres. Une société libérale pénalise :

  • Les bas QI aux profils de voyous et de fainéants.
  • La natalité des pauvres (même si je suis issu du prolétariat, je sais malheureusement que pauvres veut aussi souvent dire « CONS ») et ceux qui naturellement déjà, font beaucoup d’enfants et n’ont pas besoin d’y être encouragés. Les Noirs font davantage d’enfants en France qu’aux USA, c’est à noter.

A contrario, une société libérale favorise :

  • Le travail. Elle le sacralise même. Ceux qui travaillent dans des domaines porteurs et qui travaillent plus ET mieux que les autres, gagnent plus d’argent. C’est très bien comme ça.
  • Les artistes, les artisans et les inventeurs de talent sans pédigrée familial. Quand l’Etat coupe les aides pour la culture, ce qui fait la différence entre les projets qui aboutissent et ceux qui n’aboutissent pas, c’est la motivation et/ou le génie de leurs créateurs. Un Etat libéral et non-interventionniste sur le plan culturel favorise, c’est vrai, les gens bien nés, mais aussi ceux qui gagnent l’attention des spectateurs et des mécènes par leur seul brio. Le libéralisme rend peut-être les riches plus riches encore, mais il laisse une porte ouverte aux petits génies sans condition dont l’Oeuvre ne sera pas effacée par l’arbitraire de la « discrimination positive », et des divers financements gauchiasses pour les contenus à message idéologique.
Carte des pays classés par indice de liberté économique

Les temps sont durs et nous obligent à l’être nous-mêmes. Durs et tranchants sur ces sujets clés.

Je suis pour la réduction de l’impôt et des taxes à la faveur de la libre entreprise. Je suis pour la suppression de la quasi-totalité des aides sociales (à l’exception de l’allocation familiale jusqu’au 3ème enfant, dont la suppression pénaliserait les Blancs eux-mêmes dans notre pays). Le revenu minimum devrait être limité dans le temps car les hommes sont ce qu’ils sont et quand on les « paie » à ne rien faire, la plupart du temps et de manière peu surprenante, ils ne font RIEN. Le revenu universel sera, je le crois, une catastrophe complète, créant des aliénations, des déprimes inconsolables, des comportements humains aberrants et dont on n’a même pas encore idée.

Ne pas confondre le débat Libéralisme/Socialisme et Capitalisme/Communisme

Le communisme a échoué mille fois : le PIB de l’immense URSS était égal (Source) à la fin de son règne à celui de la France. Cette seule statistique suffit à rendre le néo-communisme de certains porteurs de voix risible. Le capitalisme a triomphé parce qu’il était un modèle plus cohérent avec la révolution technologique en marche, plus ambitieux et fonctionnel. Se déclarer anti-capitaliste n’a aucun sens, le monde civilisé entier reposant aujourd’hui sur le paradigme capitaliste, Chine comprise (totalitarisme politique, économie adaptée au capitalisme). On ne peut pas sortir d’un système entier simplement parce qu’on le décide.

Les « intellectuels » et autres brailleurs de la gauche comme de la dissidence soralienne (ce qui revient à la même chose) qui évoquent le capitalisme comme un ennemi à combattre, sont pour moi des clowns. Critiquer le capitalisme comme si on voulait en venir à bout, cela revient à critiquer la technologie et sa progression constante. Quoi que vous en pensiez, elle avance et s’améliore, se rend indispensable dans le quotidien de tous, et personne n’y peut rien. C’est un tobogan. L’humanité a commencé à y glisser, et à présent, elle ira jusqu’au bout de ce voyage. Prôner l’impossible retour en arrière est ici une perte de temps.

Accepter un modèle incontournable ne prive pas, en revanche, d’y réfléchir. Oui, le capitalisme a créé un monde moins singulier, poétique, chaleureux que l’esprit de troc, pour prendre un exemple très ancien. Les pays dits du « Nord » (dans lesquels, en plus de l’Europe et de l’Amérique du nord, j’inclus Israël, la Corée, le Japon…) deviennent laids et gris, se ressemblent tous peu à peu, et cette uniformisation urbaine, commerciale, technique, uniformise aussi les pensées, les caractères et les âmes. C’est regrettable. Quelque chose de précieux a été perdu en cours de route et ne reviendra sans doute jamais. Mais il faut faire avec les problématiques du moment, et avancer de la façon la plus rationnelle qui soit.

L’Occident, dans lequel on peut aujourd’hui faire entrer l’ensemble des pays blancs, forme une seule et même air civilisationnelle. Il est temps de le comprendre et de dépasser les clivages souverainistes obsolètes afin de construire une nouvelle droite de résistance, celle des peuples civilisés contre les couillons d’Afrique et les barbares d’Orient.

Capitalisme VS Communisme, le combat de ceux qui ont 30 ans de retard dans l’analyse

Daniel Conversano, 27 janvier 2021

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