La dirigeante de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni, s’est donc vu confier par le président Sergio Mattarella la mission de former le nouveau gouvernement.
Elle devient première ministre à un moment particulièrement difficile – l’inflation et l’incertitude mondiale pesant lourdement sur l’économie italienne déjà endettée.
Âgée de 45 ans, Meloni a accepté cette proposition, devenant la première femme première ministre dans l’histoire du pays.
Geogia Meloni a présenté dans la foulée de sa nomination la composition de son gouvernement, qui a prêté serment, devant le président de la République, Sergio Mattarella.
La liste des ministres est sans surprise. L’ancien président du Parlement européen Antonio Tajani, membre de Forza Italia, est nommé aux Affaires étrangères, et Giancarlo Giorgetti, représentant de l’aile modérée de la Ligue, ministre déjà dans le gouvernement sortant de Mario Draghi, prend le poste important de l’Economie.
Meloni, qui a réussi à normaliser son parti pour parvenir au pouvoir (pile un siècle après Mussolini), dispose avec ses partenaires de coalition, le dirigeant de la Ligue antimigrants Matteo Salvini, le chef déclinant de Forza Italia, Silvio Berlusconi, de la majorité absolue tant à la Chambre des députés qu’au Sénat.