Société – De l’état réel de l’école : plongée dans l’horreur scolaire française – Article, Rage culture

Peu avant Noël, le sémillant Pap Ndiaye déclarait s’inquiéter de ce que le niveau des élèves français lui semblait globalement « baisser ». Série d’épectases à droite. Concert de récriminations à gauche. Intense sentiment de fatigue, pour qui connaît l’état de délabrement absolu de notre école.

J’ai successivement exercé les fonctions de surveillant de collège et de professeur des écoles. J’enseigne aujourd’hui en lycée. Je m’estime fondé à témoigner de la catastrophe scolaire française.

Cette ambition est née de la lassitude que m’inspirent les sorties de Zemmour et de ses séides. Selon Reconquête, la faillite de notre système éducatif serait, en effet, imputable à l’inconsistance des programmes scolaires et à l’abandon, par l’institution, de toute ambition assimilatrice (à laquelle plus personne ne croit vraiment, d’ailleurs). Ces assertions, si elles ne reposent pas tout à fait sur rien, ne permettent guère de comprendre ce qui se joue dans nos établissements. C’est que la catastrophe procède de la rencontre de plusieurs phénomènes.

La mutation de la composition ethnique des classes, personne ne s’en étonnera, constitue le premier d’entre eux. La transformation de la population scolaire est l’une des manifestations les plus sensibles du Grand Remplacement. Quel besoin est-il de faire référence aux études de France Stratégie ou aux cas toujours plus nombreux de drépanocytose quand il est possible de renvoyer aveugles et négationnistes aux listes d’élèves publiées, en début d’année, par les établissements ? Quiconque se risquera à cette lecture constatera qu’elles relèvent désormais d’une hybridation entre incantations swahilies et extraits de l’annuaire algérois. Voici, à titre d’exemple, la composition des classes d’une école élémentaire de Cluses, une commune de 17 000 habitants sise en Haute-Savoie (voir plus haut). Les classes de CP comptent douze élèves. La photographie a donc été prise sous la présidence d’Emmanuel Macron.

Comme si ce drame ne se suffisait pas en lui-même, il a fallu que les élèves issus de l’immigration extra européenne, quand ils ne sont pas immigrés eux-mêmes, présentent un profil intellectuel très différent de celui de leurs camarades européens. Chacune des heures de cours que j’assure le confirme : ces adolescents sont, de manière générale, moins alertes, moins performants et moins endurants que leurs homologues indigènes (note : Européens). Les raisons de ces disparités ont été présentées et expliquées, il y a déjà plusieurs décennies, par Hernnstein et Murray (The Bell Curve, 1994) puis par Lynn et Vanhanen (IQ and the Wealth of Nations, 2002). Chacune de ces études mettait en évidence la distance intellectuelle séparant Européens et populations du Sud.

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