A 1 an des J.O de Paris 2024, le tennis de table français voit arriver au plus haut niveau mondial deux comètes qui sont les plus gros potentiels de son histoire.
Alexis et Félix Lebrun réalisent des performances hors norme. A 19 et 16 ans, ils font déjà trembler les Chinois. Le numéro 1 mondial (Fan Zhendong) a déjà subi la loi de l’aîné de la fratrie.
C’est un combat déséquilibré à deux contre 70 millions. D’un côté, deux gamins frêles, deux frangins de 19 et 16 ans venus de Montpellier. De l’autre, un pays, un empire même, qui compte 70 millions de licenciés. En Chine, pays le plus peuplé du monde, le tennis de table, sport national, est une matière que l’on enseigne à l’école. A chaque coin de rue, des tables. Et il ne faut pas chercher beaucoup plus loin pour expliquer le règne sans partage des Chinois sur la discipline. Depuis trente ans, en simple messieurs, seul le Sud-Coréen Ryu Seun-min a interrompu la domination olympique d’un pays qui a récolté 15 des 21 médailles aux JO.
Et si les Chinois ne peuvent plus aligner trois hommes sur un même podium olympique, c’est qu’aujourd’hui, seuls les deux meilleurs pongistes de chaque pays ont le droit de défendre leurs chances. A Paris, la France devrait donc compter sur les frères Lebrun. Deux gamins à la trajectoire sidérante. Au-delà de la 1000e place mondiale il y a un an, les voilà 19e et 34e joueurs mondiaux. Un rang qui ne représente pas grand-chose tant leur potentiel semble infini.