D’abord destinée au transport de marchandises, la première liaison Hyperloop Amsterdam-Rotterdam de Hardt devrait également permettre de supprimer 160 mégatonnes de CO2 par an.
Si l’Hyperloop vous apparaît comme un fantasme pour milliardaires pressés façon Elon Musk, vous serez surpris d’apprendre que le projet est en fait pris au sérieux par les hautes instances de notre continent. C’est notamment le cas de la Commission européenne qui, tout récemment, attribuait 15 millions d’euros à une société néerlandaise nommée Hardt.
Le but de cette subvention : accélérer le développement d’une infrastructure Hyperloop sur le sol européen, cette dernière solution de mobilité apparaissant aujourd’hui à la fois comme une alternative moins polluante que l’avion et plus rapide que le train.
Le projet prévoit d’installer d’ici dix ans une liaison entre les plateformes de fret les plus fréquentées des Pays-Bas : Amsterdam et Rotterdam, pour commencer. Selon Tim Houter, cofondateur de Hardt, cette route serait le premier pas vers un vaste réseau européen d’Hyperloop permettant de supprimer « 160 mégatonnes de CO2 sur une base annuelle, soit plus que la totalité des émissions de CO2 des Pays-Bas ».
Performant et écologique
Cet investissement de la Commission européenne s’inscrit parfaitement dans son Green Deal écologique, un plan mettant l’accent sur les technologies émergentes pour réduire les émissions. Outre une utilisation plus large des drones, des véhicules autonomes ou des avions à hydrogène, l’Hyperloop est un des outils envisagés pour une mobilité durable et intelligente. Rappel : les véhicules Hyperloop se déplacent de manière autonome dans des tubes à basse pression, alimentés par un système de propulsion entièrement électromagnétique, ce qui rend le processus économe en énergie et totalement neutre en CO2.
