Technologie médicale – Nanobots alimentés par l’uréase : un changement majeur dans le traitement du cancer de la vessie – I.A, avenir

Dans une expérience révolutionnaire, des nanobots alimentés par de l’uréase (une enzyme qui divise l’urée en ammoniac et en dioxyde de carbone ou en carbamate d’ammonium et carbonate) ont démontré un potentiel significatif dans la ciblage et la réduction des tumeurs de la vessie.

Après une seule dose, ces merveilles microscopiques ont réduit les tumeurs de la vessie chez les souris de 90%. Cette approche révolutionnaire, initiée par l’Institut de Bioingénierie de Catalogne (IBEC) et CIC BiomaGUNE, en collaboration avec d’autres institutions, pourrait potentiellement transformer le domaine du traitement du cancer de la vessie, offrant une solution plus efficace et rentable à l’avenir.

Nanobots Révolutionnaires

Les nanobots, méticuleusement fabriqués à partir d’une sphère de silice poreuse, sont équipés de composants spécialisés, y compris l’enzyme uréase et de l’iode radioactif. L’uréase permet aux nanobots d’exploiter l’urée présente dans l’urine, les propulsant vers leur cible – les tumeurs de la vessie.

L’iode radioactif sert d’arme, attaquant et réduisant les tumeurs. L’étude, publiée dans le journal estimé Nature Nanotechnology, a suscité l’espoir d’améliorer les résultats chez les patients dans la lutte contre le cancer de la vessie

Suivi des Nanobots

Une partie essentielle de l’étude impliquait le suivi du parcours des nanobots dans la vessie. Ceci a été réalisé en utilisant l’imagerie PET-IRM, qui a révélé une accumulation macroscopique accrue des nanobots dans les tumeurs. Cela a été davantage corroboré par une analyse ICP-MS. De plus, la technique d’imagerie SLS avec contrôle de polarisation a offert des informations microscopiques, confirmant la présence des nanobots dans les tumeurs grâce à sa résolution 3D supérieure.

Implications pour le Traitement du Cancer de la Vessie

Le traitement actuel du cancer de la vessie souffre d’une faible efficacité thérapeutique. L’avènement de ces nanobots alimentés par de l’uréase pourrait changer la donne, offrant une accumulation accrue au niveau du site tumoral et permettant une thérapie radionucléide efficace à faibles doses. Cela pourrait être une alternative viable dans les cas où les traitements traditionnels comme le BCG échouent.

En réduisant le nombre de visites à l’hôpital et le besoin de traitements répétitifs, les nanobots offrent une approche plus efficace et rentable du traitement du cancer de la vessie. Les résultats de cette étude suggèrent que ces nanobots pourraient être un véhicule prometteur pour la thérapie du cancer de la vessie et pourraient potentiellement changer le visage du traitement du cancer, plus généralement.

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