Trois habitants de Levallois souhaiteraient aider l’édile à réunir les 500 000 euros nécessaires à sa remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Un “Balkanython” est sur le point de se lancer. Interrogée mardi 5 novembre par la chaîne BFMTV, Isabelle Balkany a confirmé que “des Levalloisiens” étaient en train de créer une association afin de réunir des fonds pour “acquitter la caution” nécessaire à la libération sous contrôle judiciaire de Patrick Balkany, condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale avec incarcération immédiate en septembre, puis à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt le 18 octobre.
Quelques heures plus tôt, la cour d’appel de Paris mettait en délibéré au 13 novembre la décision sur la seconde demande de libération de Patrick Balkany, liée à sa condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment de fraude fiscale. Lors de l’audience, le maire LR de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) faisait état de ses difficultés financières, qui l’empêchaient selon lui de réunir la caution de 500 000 euros réclamée par le tribunal. “On n’a plus un rond. Je crains que, malgré la brillante plaidoirie de mon avocat, je sois obligé de rester au trou, car je ne vois pas comment réunir cet argent”. disait Patrick Balkany au tribunal.
Pour remédier à cette situation, “trois habitants de Levallois-Perret ont déposé ce lundi les statuts d’une association au nom d”Association de soutien à Patrick Balkany (ASPB)’ à la préfecture des Hauts-de-Seine”, indique BFMTV, qui précise que les autorités ne leur ont “pas encore fait de retour”.
“Il se trouve que des habitants de Levallois, connaissant notre situation, ont spontanément lancé des cagnottes dans tous les sens”, a ensuite confirmé son épouse et désormais maire par intérim. “Je leur ai demandé d’arrêter, car j’ai eu peur qu’on ne sache pas où iraient les fonds, ou qu’ils se fassent gruger par des inconnus.” Isabelle Balkany a ajouté avoir donné son accord pour que l’association soit créée en préfecture et attendre désormais le “récépissé”, qui permettra “d’ouvrir un compte en banque et pouvoir donner ses coordonnées aux donateurs”.