Une théorie scientifique racialiste : Des gènes de l’intelligence découverts récemment seraient absents chez les Noirs

L’intelligence est modelée par de nombreux gènes. Mais le fait que les gènes découverts soient plus ou moins fréquents chez les ethnies étudiées a provoqué des controverses inouïes dans le monde de la science. Interprétations racistes, remise en cause du postulat de l’égalité des êtres humains ? Quels sont ces gènes et par qui ont-il été découverts?

Le géne MCPH1 ( microcéphaline)

L’équipe de Bruce T. LAHN*, brillant généticien de l’université de Chicago, et immense spécialiste de l’évolution du cerveau humain, s’est concentrée sur deux gènes dérivés de MCPH1 appelés microcéphaline et ASPM.

Le gène ( MCPH1) est un gène situé sur le chromosome 8 humain. Il module le nombre de neurones du cortex cérébral. Dans des cas pathologiques de mutations de ce gène, cela mène à un retard mental. A l’opposé, un allèle particulier de ce gène ( haplogroupe D) a subi une mutation positive. Les résultats des travaux de Lahn ont généré une controverse considérable. La génétique a retracé que les Européens, nord-africains, asiatiques et amérindiens, avaient subi une évolution génétique accélérée augmentant leur capacité cognitive et leur intelligence, mais que cette évolution n’avait pas touché les Africains sub-sahariens.

Lahn et ses collègues ont mis en évidence la date extrêmement récente où ils situent les toutes dernières mutations de ces deux gènes. Les chercheurs ont comparé pour cela les séquences génétiques de 90 individus des quatre coins du globe. Compte tenu de la fréquence étonnamment élevée à laquelle ces allèles apparaissent, ils ont estimé que l’un des deux gènes ( microcéphaline ) ou haplogroupe D, est apparu il y a 37 000 ans, et que l’autre (ASPM ) a surgi il y a 5 800 ans, soit tout au début de l’ère historique. Le jeune âge de ce dernier, et le fait qu’il se soit répandu extrêmement vite dans le monde, à l’exception de l’Afrique sub-saharienne, laissait suggérer qu’il conférait un avantage évolutif.

De fait, les études ultérieures conduites entre autres, par Mekel-Bobrov et Evans ont également montré que le génotype de MPCH1 était sous sélection positive. Ce qui signifie que le gène MCPH1 produit un génotype donnant un avantage sélectif.

Rimol et al. ont par la suite démontré l’existence d’un lien entre la taille du cerveau et sa structure, et les deux gènes de microcéphaline ( MCPH1 ) uniquement chez les femmes, et le CDK5 RAP2 ( uniquement chez les hommes). Par rapport aux recherches précédentes, ils ont utilisé la technologie des puces à ADN pour le génotypage des 4 gènes MCPH1, ce qui a permis d’identifier les effets distincts entre hommes et femmes.

Une étude datant de 2014 montre qu’il existe une corrélation forte (0,847) entre la fréquence des gènes MCPH1 et ASPM au sein d’un groupe ethnique et le quotient intellectuel mesuré au sein de cette population. Autrement dit, le gène MCPH1 semblerait prédire de manière significative les différences de quotient intellectuel entre les différents groupes ethniques.

Les variants génétiques GWAS

Une étude toute récente (Piffer D.2015), publiée dans la revue Intelligence s’est penchée sur l’ensemble des variations génétiques mises en évidence par GWAS (Genome Wide Association Study), permettant la mise en lumière de nombreux variants génétiques différents impliqués dans un trait phénotypique. L’étude a évalué les différences de fréquence de ces allèles dans les différentes populations humaines, et il apparaît qu’elles sont parallèles aux différences de QI entre populations. La fréquence supérieure d’allèles traduirait une augmentation de l’intelligence dans le patrimoine génétique.

LE GENE DE LA MYOPIE

Il est supposé que les mêmes gènes influent à la fois sur le QI et la myopie. Le gène serait situé sur le chromosome 5.

La myopie gagne du terrain dans le monde entier, mais l’Asie du Sud-Est a toujours été une zone à part. La myopie atteint à peu près 25 % de la population en Europe et en Amérique du Nord, mais seulement 5 % en Afrique, contre près de 61 % en Asie, soulignent les études qui constatent des gains de QI dans des pays aussi différents que Singapour ou l’Angleterre. Pour éviter que leurs résultats ne soient pollués par la dégénérescence oculaire due à l’âge, les chercheurs prennent comme sujets de très jeunes enfants, et tiennent compte de paramètres, comme la fatigue visuelle pour d’éventuels lecteurs précoces.

Les études constantes dans le pays développés traduisent des gains de QI chez les myopes.

C’est ainsi que l’on retrouve le plus faible taux de myopie chez les Africains, suivis par les nord-africains, les amérindiens, les asiatiques du sud-est, puis viennent les Européens, les asiatiques de l’Est (chinois, coréens, japonais) et les juifs ashkénazes, ces derniers montrant la plus haute fréquence de myopie congénitale.

QUELLE EST LA CONCLUSION DES 71 MEILLEURS SPECIALISTES MONDIAUX DU QI ET DES CAPACITES COGNITIVES ?

En 2016, une enquête d’opinion auprès de ces experts éminents a été réalisée. Elle était relative aux causes des écarts de QI mesurés dans le monde. 21,64 % des spécialistes pensent que l’Education était la cause principale des différences de QI dans le monde, 17 % considéraient que la génétique était le fait principal qui expliquait ces différences, 10,88 % pensaient que c’était la santé, mais seulement 5 des 71 experts ont répondu que les gènes ne jouaient aucun rôle dans ces écarts.

LES REPERCUSSIONS AUPRES DU GRAND PUBLIC ET DE LA PRESSE

Le Wall street journal indiquait que les découvertes génétiques démontrent que l’évolution du cerveau avait continué au cours des derniers millénaires, démentant tout ce qu’on nous avait appris jusque là. Evidemment, ces mutations étaient avantageuses pour les populations bénéficiaires, tout comme la variante génétique favorisant la digestion de lait était favorable aux premiers européens, comme le souligne Lahn. Selon le Wall street Journal, le Docteur Lahn et son équipe ont observé que les nouvelles mutations se trouvaient le plus souvent en dehors de l’Afrique, ce qui était forcément politiquement incorrect.

La première mutation, selon les estimations, née il y a environ 40 00 ans, coïnciderait avec les premiers arts découverts dans les grottes. L’autre mutation, présente surtout chez les personnes originaires du Moyen-Orient et en Europe, estimée à 5 800 ans, coïnciderait avec le développement des villes et de la langue écrite.

Que l’évolution du cerveau ait pu se produire en tandem avec ces changements culturels importants met beaucoup de personnes mal à l’aise. De fait , il y aurait une implication potentielle. Certains groupes humains auraient été laissés de côté. Après tout, nous aimons penser que nous sommes tous égaux, concluait le journal…

Le J’ACCUSE DE Bruce T. LAHN

(Lahn, excédé par les oppositions découlant de ses découvertes, alors qu’il s’est toujours défendu de toute position racialiste, mettant d’ailleurs en avant ses origines chinoises, devait faire paraître cette chronique dans la revue Nature en 2009)

«  Lets’ celebrate human genetic diversity »

« La science démontre qu’il existe une diversité génétique entre groupes de population aussi bien qu’entre individus. Cette découverte devrait être reconnue et non crainte.

Faire la promotion de l’identité biologique entre tous les hommes est illogique, voire dangereux.

Ne pas vouloir considérer la possibilité d’une diversité des groupes de population, c’est faire de la mauvaise science, et de la mauvaise médecine.

La position morale la plus juste est celle qui reconnaît dans cette diversité l’un des grands atouts de l’humanité.

Il est désormais admis que malgré de très fortes similarités génétiques qui fondent l’humanité comme une seule espèce, une diversité considérable existe entre individus et entre groupes humains. La communauté scientifique et la société dans son ensemble sont mal préparées à cet état de fait.

La position morale dominante est une sorte «  d’égalitarisme biologique » qui a vu le jour ces dernières décennies, en grande partie, afin de corriger de grandes injustices historiques. L’égalitarisme biologique postule qu’il n’y a pas, ou pratiquement, pas de différences biologiques à base génétique entre les groupes humains, hormis quelques traits superficiels, comme la pigmentation de la peau. Les défenseurs de cette thèse semblent espérer qu’en soutenant cette identité biologique , les discriminations entre groupes disparaîtront.

Beaucoup y voient une menace pour la cohésion sociale. Et certains chercheurs ont même appelé à un arrêt des recherches en ce domaine, en raison du mauvais usage potentiel de ces informations.

Nous affirmons avec force que la société se doit de rester vigilante contre tout détournement de l’information génétique, mais nous croyons aussi que la meilleure défense consiste à adopter une attitude positive à l’égard de la diversité.

Nous plaidons pour notre position à partir de deux perspectives : d’abord parce que la recherche et la médecine peuvent tirer profit d’une meilleure compréhension de la diversité des groupes humains et, deuxièmement, que la diversité génétique dans son ensemble, y compris la diversité des groupes, enrichit grandement notre espèce.

Plusieurs études ont montré que de nombreux gènes dans le génome humain peuvent avoir subi des épisodes récents de sélection positive, à savoir une sélection qui procure un avantage biologique à son porteur. Ces études se heurtent à la position défendue par certains spécialistes qui prétendent que les humains auraient cessé d’évoluer il y a 40 000-50 000 ans » .

Et de fait, estimant qu’il n’avait plus les coudées franches pour poursuivre ses travaux sur les modifications intervenues dans le cerveau humain, Lahn a préféré se consacrer à d’autres recherches.

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