Ca s’est passé à Paris (ou pourri, vous prononcez comme vous voudrez) capitale de la France. La responsable était droguée à l’opium, et elle avait sur elle un couteau (ils ont TOUS des couteaux) qu’elle a utilisé. Toute dispute avec des allogènes peut conduire à la mort dans ce pays.
Fathia, la conductrice de l’utilitaire qui était accompagnée d’une passagère (« vraisemblablement sa fille »), s’était engagée à vive allure dans l’étroite rue à sens unique, manquant de percuter deux jeunes filles qui traversaient.
La tension est en tout cas très vite montée d’un cran. La conductrice – Fathia, donc, une française comme vous et moi ! – est rapidement sortie de la voiture avec une arme blanche. « Un couteau qu’elle avait dissimulé dans du papier », précise une source proche de l’enquête. Elle a poignardé l’une des jeunes filles. Son amie, venue la défendre, a aussi été touchée.
La première, très sérieusement atteinte au thorax, a été prise en charge à l’hôpital Bichat (XVIIIe), avec un pronostic vital engagé. L’autre, bien que plus légèrement blessée, a été transférée à Lariboisière (Xe).
La conductrice positive à l’opium
Fathia et sa passagère (qui serait à son tour sortie du véhicule pour frapper les victimes à coups de pied) sont ensuite remontées dans la voiture pour tenter de prendre la fuite. La voiture a même accéléré lorsqu’un ouvrier d’un chantier voisin a tenté de leur barrer la route, quelques mètres plus loin.
Finalement bloquées dans le trafic à cause d’un feu rouge, la conductrice et sa passagère ont été maîtrisées par les nombreux passants, à l’angle avec la rue de Ponthieu, à 50 m à peine du lieu de l’altercation. « La voiture a tout de suite été entourée par une vingtaine de personnes. Tout le monde criait », indiquent des commerçants de la rue qui ont alerté les secours.
Arrivés très rapidement sur place, les policiers ont interpellé la conductrice et sa passagère, qui ont toutes les deux été conduites, menottes aux poignets, au commissariat. L’automobiliste auteure des coups de couteau, Fathia R., 41 ans, résident à la Plaine Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) est « très défavorablement connue » des services de police. Selon les premières analyses toxicologiques, elle était positive à l’opium. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « tentative d’homicide volontaire ».