Science – Le don de cellules souches n’est possible qu’entre individus d’un même groupe ethnique – Existence des races humaines

Pour soigner les leucémies, il faut des cellules souches – Il en manque beaucoup pour les patients ayant des origines africaines/turques.

1 patient sur 3 ayant des origines turques ou africaines ne parvient pas à trouver un donneur de cellules souches compatible dans le cadre d’un traitement médical, selon la Croix-Rouge de Belgique et Rode Kruis Vlaanderen. Les deux organisations appellent à une plus grande diversité ethnique parmi les donneurs, à l’occasion de la journée internationale des donneurs de cellules souches.

“Pour les patients présentant des maladies graves comme la leucémie ou un cancer du système lymphatique, un traitement à base de cellules souches est souvent la dernière chance de guérir”, soulignent-ils.

Alors que seul un patient sur dix ayant un patrimoine génétique d’Europe occidentale rencontre des difficultés à trouver un donneur de cellules souches, les difficultés sont bien plus importantes pour ceux présentant des origines turques, d’Afrique du Nord ou d’Afrique centrale. Pour ces derniers, un problème se pose dans un cas sur trois en raison de la faible diversité des donneurs.

En effet, seuls 3% des donneurs enregistrés en Belgique présentent un patrimoine génétique adapté à des origines non-européennes.

Sensibiliser et trouver des donneurs Noirs et Turcs

Le registre belge des donneurs de moelle osseuse, qui gère la banque de données où sont enregistrés les types de tissu de personnes disposées à faire don de cellules souches, lance une campagne importante. L’objectif est, d’une part, de sensibiliser à cette problématique et, d’autre part, de convaincre autant de Belges d’origines étrangères que possible de s’enregistrer comme donneur potentiel. Les hôpitaux UZ Brussel et AZ Sint-Jan à Bruges ainsi que le centre de donneurs de Mont-Godinne soutiennent la campagne, tout comme la Croix-Rouge.

Les principaux profils recherchés sont des donneurs âgés de 18 à 40 ans et d’origine turque, d’Afrique du Nord ou d’Afrique centrale. “C’est une question d’urgence vitale de pouvoir disposer rapidement de nouveaux profils ethniques dans notre base de données. Pour le moment, dans certains cas c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin” explique le responsable du registre belge des donneurs de moelle osseuse, Pierre Zachée.

La question de la compatibilité est très importante dans le cas de dons de cellules souches et celle-ci dépend du patrimoine génétique du donneur – pour être clair : son origine ethnique – et du patient, soulignent les experts.

Les cellules souches sont utilisées dans plusieurs types de traitements, notamment contre la leucémie (cancer du sang), afin de remplacer les cellules défectueuses des patients et permettre la fabrication de nouvelles cellules saines.

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